Après avoir fumé beaucoup et longtemps, j’ai arrêté du jour au lendemain, pour ne pas enfumer mes enfants.
Mère louve, je me suis pourtant retrouvée tentée lors de soirées ou de moments « coups de déprime », sans comprendre comment je pouvais remettre en question ce que je pensais être une décision ferme et définitive. Même si je ne fumais plus, j’avais encore tous les réflexes de la cigarette et je n’arrivais pas à retrouver un équilibre sans tabac.
Je continuais de me faire souffrir et j’avais honte de prendre plaisir à l’idée que reprendre le tabac rendrait supportables mes faiblesses; alors qu’il n’avait fait que les entretenir sans proposer de solutions.
J’ai tout repris à zéro en me remettant dans la peau de celle qui devait réellement faire le choix d’une vie sans tabac:
- trouver la raison qui m’appartenait vraiment pour sortir la cigarette de ma tête,
- avoir la certitude d’être à la hauteur de cette ambition, trop souvent sous-estimée,
- mettre en place les changements nécessaires.
J’ai appris, j’ai essayé, j’ai échoué… Et j’ai réussi! La cigarette n’a plus de place dans ma vie. Elle n’est plus la promesse d’un moment prioritaire, ni d’un allégement du quotidien, ni d’une distraction.
Je suis où je suis, sans résignation. Plus rien n’est insurmontable et surtout… il n’y a plus tant de choses que ça que je ne fais pas!