Quand on est face à une décision, le piège est de se projeter toujours dans le même contexte, dans les mêmes contraintes. C’est bien la principale source de difficultés parce que, dans ces hypothèses, les issues sont connues et semblent inéluctables.

Au cours de notre vie, nous sommes face à de nombreux choix. Certains sont simples à prendre, alors que d’autres nous empêchent de dormir.

On y repense, en boucle. Même des années plus tard.

On a l’impression d’être sur des rails, et de ne pas pouvoir prendre d’autres voies pour modifier la destination, même si elle est connue.

Tu me suis ?!

Pour sortir de ces rails, pour avoir la possibilité d’agir différemment et de se positionner vers une direction qui nous convient, et donc de faire le choix qui nous y mène, il est nécessaire de prendre du recul.

Pour ça, tu dois sortir des schémas connus et déjà tracés.

Si tu ne le fais pas, tu ne seras pas objective et tu retomberas encore et encore dans les mêmes décisions, qui mènent aux mêmes résultats.

Alors comment faire le bon choix ? Celui qu’on ne regrettera pas ? Celui qu’on ne remettra pas sans cesse en question ?

Pour faire le bon choix, c’est facile. Il suffit d’imaginer le pire.

Imaginer le pire ne veut pas dire voir les choses en noir, n’y d’être complètement négative.

Imaginer le pire signifie simplement  prendre en compte le facteur risque.

C’est tout !

Comment donc prendre du recul pour faire le bon choix ?

Facile. Mais pas simple !

C’est facile parce qu’il suffit de se poser des questions.

Ce n’est pas simple parce tu dois y donner tes propres réponses !

Il y a 3 questions essentielles pour faire le choix.

3 questions, auxquelles tu dois donner tes 3 réponses.

La première question est : « Quelle est la pire conséquence possible de ce choix ? »

Prends une feuille et commence ta réponse par « Au pire, ce qui peut m’arriver est… ». Et tu déroules. Ne te censure surtout pas !!

Pas de « non, j’exagère, ça ne peut pas être ça… ».

La deuxième question te permet d’évaluer la probabilité que de réalisation de ce pire. Est-ce 20% ? 50 ? 90% ?

Quelle est selon toi cette probabilité ?

Après avoir vu le pire et sa probabilité, la dernière question à se poser est : « Est-ce pour moi un risque acceptable ? ».

Là encore, à toi d’avoir ton propre risque d’évaluation.

Ces réponses sont totalement en fonction de votre personnalité. Une fois que tu auras intégré ce processus de questionnement, tu appréhenderas les situations du futur avec beaucoup plus de recul. Tu seras en mesure d’agir sur ton fonctionnement, sur tes actions, de manière bien plus impartiale.

Dans le cas de l’arrêt du tabac, le plus souvent, la réponse au pire est « la mort ».

Mais la mort est pour tout le monde !

C’est pour ça que beaucoup de fumeurs, sous couvert de cette évidence, décident de continuer à fumer en se disant « il faut bien mourir de quelque choses ».

Certes…

Voyons les choses un peu différemment.

Ne pourrait-on pas considérer que le tabac entraine des morts prématurées ? Des invalidités ? Des accompagnements thérapeutiques lourds ? Pourrait-on alors considérer ces risques ?

Dans ce cas, est-ce dans conditions que vous souhaitez vivre?

Pour ma part, j’aimerais mourir en bonne santé !! Pour profiter de mes enfants, de mes petits-enfants et avoir la joie de partager avec eux les moments précieux. Je n’ai eu aucune envie de me retrouver dans un fauteuil roulant, et toujours fumer même après une trachéotomie et une amputation de la jambe.

J’exagère ?

Non. Il suffit d’aller voir les hôpitaux pour voir que ce risque existe.

C’est affreux ?

Oui. Mais ça a été une de mes réponses au risque. Ce n’est peut-être pas la vôtre.

Quel est le pire pour vous ?

Faites l’exercice et envoyez-moi vos réponses !

Ca m’intéresse.

Have a nice day

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